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Orange Cyberdefense au cœur des territoires

Dans le combat d’Orange Cyberdefense pour une société numérique plus sûre, la protection des entreprises de toutes tailles, grandes, comme moyennes et petites est une priorité. Et pour cela, la stratégie est claire : ancrer l’expertise cyber au cœur des territoires, au plus près des clients et au plus près des talents. Ainsi se multiplient les Campus à travers la France, visage concret de l’implantation d’ Orange Cyberdefense dans le tissu économique local.  

Voyage au cœur des Campus de Lille, Marseille et Toulouse, le dernier né. 

Hugues Foulon était là ce jour de septembre. Le CEO d’Orange Cyberdefense venu spécialement inaugurer les nouveaux locaux, au cœur du quartier de la Cartoucherie, à Toulouse. A ses côtés, un acteur privé de dimension européenne, des acteurs publics et privés régionaux : l’image résume, ce jour-là, tous les enjeux du développement de la cybersécurité aujourd’hui et demain en France. « Notre volonté de construire une société numérique plus sûre se fonde sur le déploiement de nos expertises au cœur des territoires, au plus près de nos clients, avec un ancrage local puissant pour attirer les meilleurs talents », telle est l’ambition affichée par Hugues Foulon.  

« Nous sommes un acteur de premier plan au niveau régional. Nous avons les mêmes ambitions qu’au niveau national et européen », confirme en écho celui qui désormais pilote la Direction régionale d’Orange Cyberdefense dans le Grand Sud-Ouest, Thierry Bou. 

Il nous rappelle l’histoire de cette implantation locale. Elle remonte à 2016, avec seulement une quinzaine de personnes réparties entre Toulouse et Bordeaux. « Une aventure prometteuse mais avec une lecture hésitante à l’époque… depuis, on a fait une croissance de 20 à 30% par an, en termes d’effectifs, d’activité et de chiffre d’affaires ». Et aujourd’hui, on compte 60 collaborateurs à Toulouse, 20 à Bordeaux, pour couvrir l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.  

Histoire parallèle chez les précurseurs, dans les Hauts-de-France. Une première agence en 2006 à Lille, et aujourd’hui 73 collaborateurs. « Nous avons une empreinte locale historique », explique Benjamin Serre, en charge de la région Nord-Ouest, qui déploie toute son énergie pour rendre attractive la signature Orange Cyberdefense  auprès du marché des PME et TPE, stratégique aujourd’hui.   

Marseille et Toulouse, parties intégrantes de l’identité Orange Cyberdefense  

Nous avions une implantation locale dès la création d’Orange Cyberdefense, raconte de son côté Alexandre Gazzola, Directeur Régional Cyberdefense à Marseille, mais nous sommes tous très fiers aujourd’hui de ce nouveau campus. « Nous étions dans un centre d’affaires, sans affichage et sans capacité de recevoir nos clients et partenaires ! Aujourd’hui, nous avons deux étages dédiés à nos activités de cybersécurité et aménagés comme l’ensemble des sites d’Orange Cyberdefense. Nous sommes maintenant 70 et nous essayons de maintenir un esprit familial et de proximité, tout en s'inscrivant dans l’identité d’Orange Cyberdefense ».  

« Bien sûr que la visibilité c’est important, confirme Thierry Bou, à Toulouse. Nous avons enfin notre signalétique spécifique, visible sur le bâtiment, et ce n’est pas anecdotique. Nous voulons nous faire connaître et reconnaître comme acteur majeur de la cybersécurité. Démystifier ces métiers et rayonner, c’est notre principal challenge ». 

A Lille comme en France et à l’international, une approche holistique des métiers cyber 

Derrière l’appellation choisie de « campus » s’affiche la volonté de rassembler tout l’écosystème de la cybersécurité, mettre ensemble et croiser toutes les expertises. C’est la spécificité d’Orange Cyberdefense  : « On a une forte transversalité des  métiers car pour nous tout est lié, explique Benjamin Serre à Lille. Protection, surveillance, incident… Nous sommes des pure-players, avec une approche holistique unique. Nous allons vers les plus petits, plus nombreux et plus vulnérables. Cela a un intérêt énorme pour nos clients, parce que quelque-soit la taille du compte, nous apportons du clef-en-main ». 

Depuis Marseille, Alexandre Gazzola raconte comment ils ont travaillé sur la diversité des expertises : « Auditeurs, pentesters, architectes, ethical hackers, nous voulons favoriser le partage des expertises sur le campus de Marseille et être ainsi encore plus pertinent auprès de nos clients. Cela se traduit par exemple par des espaces collaboratifs et des bureaux vraiment « flex » : les collaborateurs se mélangent, échangent et s'installent où ils le souhaitent en fonction de leur planning. Rien n’est imposé, c’est un laboratoire, mais les résultats sont déjà surprenants !».  

Toulouse et Marseille, fortement ancrées dans les écosystèmes locaux  

Chaque région a ses enjeux spécifiques. « Chez nous, sans surprise, c’est l’aéronautique et l’aérospatiale, nous explique Thierry Bou, à Toulouse. Ce sont des secteurs ultra-stratégiques et ultra-spécifiques. Toulouse est connue comme la ville du SOC. Mais n’oublions pas la banque, l’assurance... On a fait notre lit avec de gros comptes, mais on a désormais une vision globale, où l’on sait que toutes les entreprises, de toutes tailles, de tous secteurs, sont touchées, sans avoir forcément les moyens de répondre à la menace. Nous avons un rôle stratégique à jouer qui est celui de rapprocher l’offre et la demande, et cela nous pousse à l’innovation : nous devons répondre à la fois à un défi de volumétrie, avec une masse importante de clients, et à des demandes spécifiques, avec une offre commerciale adaptée, rapide, accessible ».  

« L’ancrage local, c’est notre force et notre particularité dans l’écosystème de la cybersécurité”, précise en écho Alexandre Gazzola à Marseille. “Nous pouvons nous appuyer sur le groupe, avec un maillage et une confiance déjà installée, c’est un gros levier de développement pour nous. Et puis il y a l’humain, nous sommes convaincus, malgré l’hybridation du travail, de l’importance de maintenir une relation physique, de confiance avec nos clients. Nous les connaissons bien et en cas de crise, ils savent que nous sommes là, à côté. Nous nous inscrivons pleinement dans les écosystèmes cyber territoriaux ».  

 

 

Les territoires Orange Cyberdefense, main dans la main avec les pouvoirs publics  

Et cet écosystème se construit en étroite relation avec les acteurs locaux, qu’ils soient publics ou privés : entreprises, collectivités, start-ups, tout le monde a compris qu’il fallait marcher ensemble, dans un cercle vertueux. « Car nous prenons le pouls de la région, explique Benjamin Serre, à Lille. Non seulement nous connaissons la réalité économique de notre territoire, mais aussi celle de la réalité de la cybermenace. La clef, c’est le renseignement. Or, nous observons cette menace au quotidien, nous y répondons au quotidien, on est en contact permanent. Notre renseignement devient précis, stratégique. Nous sommes un interlocuteur de choix pour les pouvoirs publics, et demain, face à une même réalité, nous devons parler d’une seule voix pour faire avancer la cybersécurité en France ».  

Ce rôle, cette responsabilité même, Alexandre Gazzola aime à en rappeler plusieurs illustrations. Il se souvient de certaines périodes - COVID notamment - lorsque la Métropole d’Aix-Marseille fut violemment ciblée. Le premier confinement, les premières heures de crise, l’équipe Orange Cyb mobilisée en plein week-end, constituée rapidement de plus de 10 experts et ce pendant plusieurs : « Notre réactivité aux côtés de la Métropole a eu un impact réel sur les habitants de ce territoire ». Les collaborateurs du Campus de Marseille sont également fiers de pouvoir s’engager sur certains évènements comme « l’Orange Vélodrome School”, en partenariat avec l’Olympique de Marseille au Stade Vélodrome, en juillet dernier.  « Nos actions de sensibilisation auprès des jeunes sont très simples, mais sont porteuses de sens, d’autant plus dans une ville comme Marseille qui fait face à des défis considérables, notamment sur le volet des écoles”. 

A Toulouse, Thierry Bou résume : « Notre message aux pouvoirs public est très clair : nous sommes des acteurs majeurs. Nous avons une expertise, nous sommes engagés, nous avons un rôle à jouer. »  

 Embaucher et retenir des talents » grâce à l’ancrage local  

Et pour lui, ce rôle stratégique ne peut se confirmer et se développer qu’à travers le recrutement : « Nous devons embaucher et retenir nos talents. En créant notre propre Campus, nous disons : nous sommes un vivier de ressources et d’expertises.  A l’image de la cybermenace, les emplois dans le secteur n’ont plus de frontières. De plus, les talents sont trop rares et la concurrence est féroce. Avec le campus et les RH, nous travaillons pour changer la donne, et cela ne peut se faire qu’en étroit partenariat avec la région et les organismes de formation ».  

Alexandre Gazzola a pu le constater : « C’est notamment grâce à la Faculté de Marseille, aux écoles d’ingénieur comme l’ISEN à Toulon ou au CESI d’Aix-en-Provence, que nous avons réussi à développer notre effectif de 40% chaque année depuis deux ans. Sur un secteur en tension, en plus des profils régionaux, la période actuelle nous permet d’attirer aujourd'hui sur notre campus des talents venus de toute la France ».  

Et dans la logique de l’offre holistique et pluridisciplinaire qu’entend développer Orange Cyberdefense, ce sont des profils variés qui sont recherchés : développeurs, hackers éthiques, analystes, consultants… « On recrute partout, nous dit Benjamin Serre à Lille. Le marché cyber est saturé, mais des profils touche-à-tout, adaptés au marché intermédiaire, c’est un nouveau terrain de recrutement ». Les rangs vont grossir…